Quelle est l’une des choses qu’on dit le plus souvent en formation ?

Quand on pense à une formation en yoga, on s’imagine souvent un contenu très technique :des alignements précis, des postures à mémoriser, des séquences à enchaîner,

des corrections à donner.

Et c’est vrai — on parle de tout ça.

Mais ce qu’on ne réalise pas toujours,
c’est que ce n’est pas ce qu’on dit le plus souvent.

👉 L’une des phrases qui revient presque chaque jour, dans chaque module, chaque échange, chaque posture, c’est :

Ça dépend.

Pourquoi dit-on si souvent « ça dépend » en formation de yoga ?

Parce qu’il n’existe pas une seule façon “parfaite” de faire une posture.
Parce que chaque élève, chaque corps, chaque vécu est différent.
Et que ce qu’on enseigne dans une formation de professeur·e de yoga devrait, avant tout, respecter cette réalité.

Ça dépend… de quoi, exactement ?

🌀 De la morphologie
🌀 De la mobilité
🌀 Des proportions du corps
🌀 De l’état du système nerveux
🌀 Du vécu physique, émotionnel, énergétique
🌀 Du moment de la journée. Du moment de la vie.

Accepter ces variables, c’est reconnaître que le yoga n’est pas une science rigide,

mais une pratique vivante.

Ce que cette posture d'esprit change dans l’enseignement

Quand on part du principe que « ça dépend », on n’est plus là pour imposer.
On est là pour accompagner, avec bienveillance et discernement.

Offrir des repères, des outils, des directions… mais jamais une vérité absolue. C’est une posture d’humilité.

Elle demande de ralentir. D’observer. De questionner. Et parfois, d’oser sortir des standards pour enseigner quelque chose de plus sensible, plus juste, plus humain.

Ce qu’on retient vraiment d’une formation de yoga

Quand on se forme avec cette conscience-là, on ne reçoit pas seulement du contenu à mémoriser.

On reçoit une invitation à explorer, à nuancer, à ajuster selon soi.

Et ça, c’est souvent ce que les élèves retiennent le plus.

Marie-Ève & Dani xo